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La nuit tombée, la lune se reflète
Dans le verre de la fenêtre
Comme une âme en perdition
Freinant son émotion
Un fantôme hurlant à tue-tête
Dans l'escalier on voit sa silhouette
Ne dissimulant pas sa présence
Révélant sur le mur son existence
En quête d'un amour tourmenté
Ou peut-être désirant juste rester
Là où sa vie, il a perdu
Lui qui voulait vivre un amour éperdu
Sur les marches trainant sa rage
Lui qui rêvait de mer et de coquillages
Le vieux fantôme de l'escalier
Compte les jours et les années passées
Son rêve de vie engloutie
Il fait peur c'est garanti
Errant tristement à l'étage
Je le décris sur cette page
Difficile de reprendre espoir
Lorsque ça ne mène nul part
S'agrippant à ce qui le fait souffrir
Pensant ne plus jamais sourire
Jouant un jeu dangereux
Toi si malheureux
Seul sur ton chemin sans vie
Tu frises la folie
En haut de l'escalier n'en sortira pas
Tu ne peux te battre contre ça
Tu persistes et tu te mens
PLus jamais ne sera vivant
Si tu savais pourtant
Son sourire t'attend
Exclame-toi avec joie, sa vie elle a quitté
Pour te retrouver en haut de l'escalier
Aurevoir la mort obscurité
Bonjour l'amour pour l'éternité
Le fantôme de l'escalier
LolliToute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence.
Cette poésie n'est que pure imagination.
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« Le sommeil occupe le tiers de notre vie. Il est la consolation des peines de nos journées ou la peine de leurs plaisirs ; mais je n'ai jamais éprouvé que le sommeil fût un repos. »
Gérard de Nerval
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